Protection animale...coup de gueule

Après les « pauvres réfugiés », les enfants de migrants en cage…voici venu la période de nos amis les zanimos, à plein régime ! Départs en vacance obligent, les campagnes visant à inciter à ne pas abandonner son animal et à adopter ceux qui le sont déjà foisonnent, ponctuées de commentaires navrants genre « l’humain est si cruel ». Je suis gavée de ces publications mièvres

Il y a des choses bien plus énervantes qui concerne l'Humain. Les gouvernances et médias tendent à détourner l'attention de sujets graves par du foot, la protection des animaux, etc..et à nous manipuler. Leur truc est d'inonder les réseaux avec des sujets secondaires en essayant de susciter notre émotion pour qu'on ne s'inquiète pas d'autre chose. Dans le cas de cette propagande animaliste (associée au mouvement sectaire vegane), il s'agit une fois de plus de faire perdre à l'Homme son identité en le culpabilisant et en inversant la hiérarchie des valeurs. On entend de plus en plus d’aberrations du style "nos amis les animaux" (cas d'anthropomorphisme idiot, sachant que les animaux n'ont pas notre degré de conscience, et qu'à part ceux que nous avons domestiqués et qui témoignent une forme d'affection parce-qu’on les nourrit et qu'ils se savent dépendants de cela, les autres ne nous demandent rien et encore moins d'êtres "amis"...) ou "Quand je vois les humains je préfère mon chien" (sur base de quelques expériences malheureuses, ça y est, on abandonne et on se contente de caresser son chien et de lui laisser nous lécher avec sa langue baveuse et on meurt de bonheur lorsque le chat consent à ronronner pour avoir sa pâtée...). Et je ne m’attarderai pas sur les vidéos et photos de chatons ou d’animaux mignons, visant à faire passer même le plus furieux des fauves pour un bisounours et à démontrer combien ils sont capables d’amour inconditionnel. Un animal n’est pas une peluche.

Je conçois que l'on puisse avoir des rapports privilégiés envers ses propres animaux domestiques, mais de là à généraliser, il y a de la marge. Cela ne signifie pas qu'il faut cautionner la cruauté envers les animaux, mais il y a d'autres sujets plus graves qu'un poussin gazé ou un chien abandonné ! Au pire, il sera euthanasié s’il ‘est pas adopté. Et alors ? Cela se fait sans douleur, et l’animal n’est pas doté de la conscience du temps qui passe, du nombre d’années qui lui reste à vivre normalement. Les routes ne sont pas jonchées non plus de toutous abandonnés, par contre, on peut y voir quelques SDF...je lis et entend beaucoup moins d'avis, d'impressions, de pleurnicheries à ce sujet...De même, la disparition de tas d’espèces d'animaux sauvages (oiseaux, abeilles, ...) ne suscite pas non plus tant de réactions, et pourtant ces animaux-là sont indispensables à notre écosystème ! Nous sommes 7 milliards, et au lieu d'essayer d’améliorer la communication entre êtres humains, même si ce n'est pas facile, on se renferme dans un autisme affligeant, entre smartphone et animaux de compagnie. Il faut remettre les choses à leur place : un chien et un chien, un enfant un enfant ! Quel genre d'animal est celui qui fait passer d'autres espèces avant la sienne ?

A.Zeletzki v.P

Ci dessous, une campagne magnifiquement manipulatrice qui joue à 200% sur la corde émotionnelle :