• L’écriture inclusive, verrue de la langue française!

    L’écriture inclusive, verrue de la langue française!

    L’écriture inclusive, verrue de la langue française!

     

    Bonjour à tous

    Les gens normalement constitués auront bien entendu compris que je les salue cordialement, sans distinction de genre, de couleur de peau, de religion ou d’orientation politique, philosophique ou sexuelle. A ce titre, rajouter « et toutes » me paraît totalement superficiel, voire inapproprié…

    L'écriture inclusive serait une lutte contre les stéréotypes sexistes pour certains et une déformation de la langue française pour d'autres, dont je suis…

    Abordons ce sujet absolument pas important sinon qu’il ébrèche sérieusement la langue française, que c’est un constat supplémentaire qu’on est à une époque où de petites minorités extrémistes imposent leur « poing » de vue et leur vue étriquée à une majorité fracassante qui n’est responsable que de sa trop grande magnanimité, de sa naïveté abyssale et de se laisser progressivement bouffer, et surtout, que le ridicule ne tue pas !

    A titre d’exemple, il y a plusieurs manières de faire pour qu’un échantillon de bonnes-femmes hystériques, flanquées d’une poignée de castrats gauchisants, ne se sentent pas « exclues » à l’occasion d’un dialogue, sachant que dans l'écriture inclusive, il y a plusieurs outils dont l'épicène, la double flexion et la forme pointée. Cette dernière aberration est sans nul doute la plus intolérable, car elle rend toute lecture sinon impossible, pour le moins fastidieuse.

    Un - et non une – épicène  est un terme qui sert à désigner une espèce, sans préciser le genre ou qui possède la même forme au masculin et au féminin, comme par exemple : humain, peuple.

    Voyons ce que cela donne pour une gentille phrase de cinq mots, telle que : « Tous les directeurs sont convoqués »

    Alors, en inclusif on en retire ceci par exemple : « Tou.tes les directeur.ices sont convoqué.es », (5 mots toujours, mais complètement illisibles).

    Sinon, il faudrait dire: « toutes les directrices et les directeurs ont été convoqués ». (9 mots).

    Réjouissons-nous, dans ces acrobaties circonvolutoires, on peut encore articuler : « Toutes les personnes qui remplissent la fonction de directeur ont été convoquées ».(12 mots).

    Si l’on est sain d’esprit, on aura compris que toutes les personnes répondant au titre et à la fonction de directeur sont convoquées pour une raison untelle, et que peu importe si ces dites personnes aient ou non du poil au menton, urinent debout ou en position assise, sortent les poubelles le matin ou le soir, tartinent leur pain à la confiture, ou se récurent les dents à la brosse-électrique…vu que cela n’interfère en aucune façon dans l’évènement proprement-dit qui est une convocation en bonne et due forme.

    Celui qui est un tant soit peu concerné par l’écologie et en particulier du bien-être de nos forêts s’interrogerait aussi sur la pertinence de rajouter des mots ou de les allonger pour exprimer exactement la même chose…

    Tout viendrait d’une déformation de la pensée qui voudrait que la règle de l’utilisation du  masculin pour le “neutre”  signifie que le masculin l’emporte sur le féminin. Il serait plus simple, plus sein de s’accorder que les deux existent, expriment quelque chose de diffèrent, mais de façon identique. Que « tous » est aussi bien masculin que neutre, comme l’ouverture d’esprit n’est pas nécessairement une fracture de la tête !

    Mais non, une minorité extrémiste et frustrée s’est attaquée à notre belle langue française, et le pire c’est que la chose a pris un peu partout. On ne compte plus les petits malins qui saluent en disant : « Bonjour à tous et toutes » , abusent du « celleszéceux »,et les articles qui ressemblent à s’y méprendre à de l’écriture pour malvoyants.

    Saisi sur le Net, pour défendre le phénomène, un petit billet doux d’une pertinence à faire tomber les dents d’une poul.e !

    « Ce serait tout de même un minimum que le «pays des droits humains» permette à sa langue de décrire toute personne, et en particulier les plus discriminées, de façon correcte et respectueuse. On ne voit pas bien ce que les opposant۰e۰s de l’écriture inclusive pourraient avoir d’intelligent à répondre à ça. »

    Eh bien, je vous répondrais déjà, à titre tout personnel que je suis une femme, et que j’estime que mon genre n’a pas besoin d’exister grammaticalement dans une phrase pour que je sois incluse dans ladite phrase.

    Je vous ferais remarquer aussi que, visiblement soucieux des droits humains,  vous n’avez pas trouvé le moyen dans votre verbiage d’  « inclure » toute une série de personnes prétendument discriminées. Quid des homosexuels, des hermaphrodites, des juifs, des noirs, des Francs-maçons, des reptiliens, des immigrés clandestins, des asiatiques, des trisomiques 21, et tutti quanti ?

    Pour être vraiment juste, il faudrait écrire et dire «  Bonjour à tous, à toutes, trouver un neutre pour le troisième sexe (tou ?) , inclure nos amis les animaux (toutous ?) , les juifs (shalom), les Arabes (صباح الخير  ) les noirs (écrire à nouveau « tous et toutes », mais en caractère gras et bien sombres), les timides (écrire « tous et toutes » en tout petit caractère) les personnes rondes (écrire en gros)…bref, je m’arrête-là, normalement vous devriez avoir saisi l’imbécilité de base de l’écriture « imbusive » si elle ne vous avait déjà pas frappée avant…

    Parlons deux secondes de cette féminisation systématique des professions…Comment doit-on désigner une femme qui exerce le beau métier de maitre-chien ? Maîtresse-chienne ?

    Ne risque-t-on pas de confondre avec la femme quelque peu dominatrice et fort portée sur la chose, ce qui serait attentatoire, discriminatoire voire diffamatoire vis-à-vis de la première personne qui ne souhaite en fait qu’exercer tranquillement son métier sans que des hystériques chiennes de garde ne viennent s’en mêler ?

    Et bien entendu si l’on doit dire « auteure », ou encore plus ridicule à l’oreille « autrice » pour désigner une femme qui écrit, il serait juste de ne pas écarter un écrivain d’origine africaine. On ne pourra certainement pas dire un « nègre » au nom de la sacrée bien-pensance, mais il faudrait dire par exemple un « négrauteur »…

    Il se sentirait insulté ? Eh bien, moi voyiez-vous, je me sens singulièrement filoutée lorsqu’on me qualifie d’auteuRE.  Je ne vois pas en quoi le fait d’être dotée d’une petite paire de nichons doit interférer dans le fait que j’exerce le beau métier d’écrivain  et que je doive accepter de me laisser blesser l’oreille ! Mon genre n’a pas besoin d’apparaître dans ma profession, fonction ou occupation pour qu’elles fassent partie de moi, pour que je fasse partie d’elles !

    La discrimination se fait en grande partie par soi-même en voulant à tout prix se singulariser..

    Par essence même, la minorité doit s’intégrer à la majorité, et non l’inverse. Dans notre société actuelle, totalement déboussolée, une petite minorité d’extrémistes tente d’imposer, à force de vociférations et d’artifices de communication digne de tonton Goebbels, d’hypothétiques droits…

    Ces femelles en perdition, ces idiot.e.S n’ont-elles pas encore compris que dans le mot TOUS, elles sont déjà intégrées dans cet adjectif par essence in-dé-fi-ni ?

    Et s’interroger aussi de l’opportunité d’user et abuser de la langue épicène, de se livrer à une masturbation intellectuelle, alors que partout on tue, viole, empoisonne, détruit…

    Futiles femelles en mal d’un mâle !

    Il y a quoi en fait, à revendiquer au fait d’être une femelle ? Ou un mâle ?

    Doit-on masquer les différences, pour une égalité – somme toute illusoire – ou les accentuer ? Car là, par cette maladie honteuse du verbe, on ne fait qu’accentuer les différences !  Ça vous parle, ça, Mesdames les féministes?

    Avec cela, on constate que la supériorité allemande s’impose une fois de plus…

    Oui, parce qu’en  allemand on a le neutre, le fameux « sie » qui désigne la troisième personne du singulier féminin, la deuxième personne du pluriel de politesse, et la troisième personne du pluriel masculin autant que féminin. Autrement dit, la seul fois où il est genré, il est féminin…

    Aux dernières nouvelles, les femmes allemandes ne s’estiment pas plus ou moins discriminées que leur congénères européennes…il semblerait donc – comme c’est étrange – que bousiller toute une littérature ne changera rien au sort des femmes de France et de Navarre, pas plus que celui des petit.e.s belges…

    La forme neutre revêt  du moins cet avantage de ne pas avoir de genre marqué, et selon moi, la véritable égalité, c’est de l’adopter en tout(e)) occasion.

    Enfin, en informatique par exemple, lorsqu’on modifie un langage ou un système, on le fait dans le but de le rendre plus performant, de l’améliorer. L’écriture inclusive n’a rien à voir, de près ou de loin, avec une quelconque  amélioration du français.

    Mais surtout, l’inclusif, c’est exclusif. En tant que femme, je me vois pointer du doigt à chaque phrase, je me vois rappeler que je suis d’un sexe féminin, et donc pas masculin…ben oui, ça je le sais, bande d’idiot.e.s !

    Marquer le genre, c’est justement pointer du doigt, et montrer de l’index, déjà c’est malpoli, et deuxièmement, c’est discriminer !

    Pour aimable rappel, à celles (pas besoin d’écrire « ceux », étant donné l’écrasante majorité du genre féminin dans cette non-action) qui semblent ne plus avoir ouvert un dictionnaire depuis longtemps : définition de la discrimination (nom féminin !) « Action de discerner, de distinguer les choses les unes des autres avec précision ». C’est bien ce qu’imposent, de façon indiscutable, les tenants de cette abominable écriture qui ne devrait être vue que comme l’équivalant d’une grosse verrue sur le nez d’une jolie fille !

     

    Cordialement…moi-même !

    05 janvier 2018

    Alex Zeletzki v.P.


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